SUR
OLIVIER CROMWELL.
1641-1654) – SECONDE PARTIE.
J’ai à m’occuper de Cromwell militant, de Cromwell homme de guerre et chef de parti. Ce seront toujours ses paroles expresses que je reproduirai. On verra la suite des actes se développer dans la série des écrits, la ruse et la violence prendre chacune leur place : en Irlande, la violence et le sang versé ; au parlement, la modestie et la fourbe ; toujours et au fond la conviction. On trouvera Cromwell rusé, cruel, violent, gai par boutades, quand il a réussi ; jamais factice, jamais faux. On le verra burlesque, et riant comme un lion qui s’amuse ; jamais léger, ainsi que les historiens l’ont voulu dire. Il a jeté des oreillers à la tête de Hazlerig, son ami ; donc c’est un hypocrite. La belle plaisanterie ! Il a barbouillé d’encre le nez d’un de ses