Je les ai vendues et j’en ai donné l’argent aux pauvres. Elles se seraient déchirées aux ronces des buissons, aux piquans des églantiers.
Des dentelles font bien au bas d’une robe.
Irai-je traîner des falbalas dans la rosée des prairies ? Un fourreau de toile anglaise rayée de rose, un chapeau de paille sur l’oreille, voilà ma toilette.
Il faudra vous farder un peu ; je vous trouve pâle.
L’onde cristalline des sources suffira pour raviver les couleurs de mes joues.
Je suis d’avis pourtant qu’une touche de rouge sous l’œil allume le regard, et qu’une assassine posée au coin de la lèvre donne du piquant à la physionomie… Prendrez-vous votre sachet de peau d’Espagne ? Ces bons villageois ont quelquefois l’odeur forte.
La violette des bois, attiédie sur mon cœur, sera notre seul parfum.
J’apprécie la violette ; mais le musc et l’eau de Portugal ont bien leur charme.
Un charme perfide, qui enivre et qui trouble… La nature repousse tous ces vains raffinemens.
Vous ferez comme vous voudrez, vous serez toujours jolie. (Il prend son chapeau.)
Vous sortez encore ?
Je n’ai pas mis les pieds dehors depuis un siècle.
Vous êtes resté absent hier toute la journée.
Est-ce hier que j’ai été à Paris… pour ces affaires que vous savez ?… Il me semblait qu’il y avait plus long-temps.
Ce n’est pas galant, ce que vous dites là.