Mais où sont-ils vos oncles ? Faites que je leur parle. Il faut que j’en aie satisfaction ; il le faut sur l’heure…
Bonne mère, ne prenez pas feu si vite !
Je ne prends feu, mon cher enfant, que par l’ardeur de vous bien servir.
Je vais charger Robertet de découvrir où sont mes oncles : il vous les enverra ; vous vous entendrez avec eux, et, s’il manque quelque chose à la réception des princes, on y pourvoira, je vous le promets.
Vous me quittez, François ?… Je vous suis…
Restez, ma mère… Mes oncles vont venir…
J’aime mieux les attendre dans votre cabinet.
Non, s’il vous plaît, ma mère ; ce sont eux qui viendront.
Pourquoi ?
Cela vaut mieux.
Mais pourquoi ?
Parce que je désire que vous restiez ici… et Marie avec vous… Nos cousins n’ont qu’à venir, ne faut-il pas leur faire honneur ? — À bientôt, Marie. — Adieu, ma mère. (Il sort.)
Scène V.
Que veut-il dire ? L’ai-je bien entendu ? Me défendre de le suivre ! moi !… Ses oncles sont là, j’en suis sûre… Que font-ils ? — Si j’entre, ils se tairont… Je ne saurai rien… Mieux vaut…