Quelle horreur ! Et mes oncles ont pu…
Non, mon oncle François m’a dit que cela me serait reproché, et moi j’ai répondu : Que Chavigny s’en charge !
Dieu !… il va peut-être…
Lui, Chavigny ! Non, non ; il aurait peur du chancelier ; tandis qu’avec moi la justice n’y pouvait rien voir. Voilà ce qu’on me disait.
Mais, François, avez-vous bien renoncé à cet affreux dessein, me le promettez-vous ?
Je ne me mêlerai de rien.
Laisserez-vous donc faire ?
Il en sera comme Dieu voudra.
Vous me faites frémir !
Vous êtes bien bonne, en vérité ! Est-il donc tant à plaindre, ce cher cousin ? Il va venir à la chasse avec nous.
Aujourd’hui ?
Oui.
Vous l’avez invité ?
Sans doute. Il faut lui faire honneur…
Le mener à la chasse quand son malheureux frère !…
Maintenant, si par aventure quelque sanglier mal appris s’en venait jouer avec sa majesté…
Ah ! François !
Cela me regarderait-il ? Ils sont de belle taille, les sangliers de la vieille garenne !