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DE


L’INSTRUCTION PUBLIQUE


EN FRANCE.




DERNIÈRE PARTIE.[1]




Nous avons essayé, dans un précédent article, de faire voir quels étaient les vices principaux de l’éducation publique en France. Nous l’avons fait sans nous préoccuper des vives querelles qui avaient donné aux questions d’enseignement une si grande portée politique, évitant de rentrer sur le terrain déjà tant remué des vieilles discussions, et ayant soin, pour ne pas faire renaître de fâcheux souvenirs, de n’adresser à l’Université aucun des reproches, même fondés, que ses violens adversaires avaient pu diriger contre elle. Nous avons cherché à rester en dehors de tout le débat proprement dit de la liberté d’enseignement. Cette neutralité, possible au rôle de simple critique, ne peut pas être gardée aussi strictement au moment où nous voulons essayer d’émettre quelques idées de réforme. Il faut de toute nécessité se prononcer sur la question sérieusement agitée par quelques-uns de savoir, en premier lieu, si la plus courte et la meilleure des réformes ne serait pas la destruction pure et simple de l’Université et l’abandon

  1. Voyez la livraison du 1er  novembre.