Le nouvel historien de la restauration continue son œuvre avec une rapidité qui doit charmer ses lecteurs. Nous seul aurions peut-être le droit de nous en plaindre, car voici notre critique fort distancée.
Vous marchez d’un tel pas qu’on a peine à vous suivre.
On n’en suit pas moins avec un vif intérêt l’excellent récit de M. de
Viel-Castel; on aime surtout à y retrouver la même abondance
d’informations, le même respect de la vérité, la même rectitude de
jugement et cette sereine impartialité qui marquaient d’un cachet
si particulier les premiers chapitres de cet important ouvrage. Le
public français encourage évidemment l’enquête ouverte depuis
quelques années sur ces crises mémorables de 1814 et de 1815 qui
ont précédé chez nous l’établissement du régime parlementaire.
C’est à ce mouvement bien marqué de l’opinion que nous avons
essayé de répondre en racontant, d’après des informations particulières, un curieux épisode diplomatique des derniers jours de