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Page:Revue des Deux Mondes - 1866 - tome 61.djvu/439

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ÉTUDES
sur
LES TRAVAUX PUBLICS

LES CHEMINS DE FER VICINAUX.


I. — Les Chemins de fer vicinaux dans le département du Bas-Rhin, recueil de document officiels ; Paris-Strasbourg 1865. — II. Rapports de MM. Lan, Moussette et Bergeron (mission en Angleterre) ; Paris, Imprimerie impériale, 1862. — III. Rapport sur le projet de loi relatif aux chemins de fer d’intérêt local, par M. le comte Léopold Lebon, député au corps législatif. — IV. Observations sur le projet de M des chemins de fer départementaux, par MM. Thirion et Bertera ; Paris 1865.

 


On s’accorde à reconnaître que les voies de communication sont ce qu’il y a de plus important pour une contrée où le commerce et l’industrie ont acquis quelque activité. De là le grand intérêt qu’elles inspirent en notre pays et les sacrifices que les populations s’imposent volontiers pour les étendre. On reconnaît encore que de toutes les voies qui servent aux transports, routes, canaux, railways, ce sont ces derniers qui présentent les avantages les plus réels. Les chemins de fer, en effet, comportent pour les voyageurs une vitesse supérieure ; pour les marchandises, ils abaissent le coût du transport au tiers du tarif des routes de terre ; enfin les canaux ne leur sont préférables que pour les matières lourdes et encombrantes de certaines grandes industries ; Par malheur le prix d’établissement d’une voie ferrée serait toujours prodigieusement élevé, si l’on n’en jugeait que d’après le prix de revient kilométrique des grandes lignes qui ont été construites depuis vingt-cinq ans ; mais on a pensé qu’en certaines localités du moins la dépense première de