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L’AUSTRALIE
D’APRES LES RÉCENS VOYAGEURS

III.[1]
LA NOUVELLE-ZÉLANDE.

I. Australia and New Zealand, by Anthony Trollope, 3 vol. in-8o ; London. — II. New South Wales, the Mother-Colony of the Australias, by G. H. Reid, Sydney 1876. — III. Voyage autour du monde, Australie, par M. le comte de Beauvoir. — IV. Station life in New Zealand, by lady Barker, 1 vol. — V. Station, amusements in New Zealand, by the same. — VI. Les Enfant du capitaine Grant : L’Océan pacifique, par M. Jules verne.


I. — LE PASSÉ DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE. — LA COLONISATION.

Lorsque, après de longues hésitations, le gouvernement anglais se décida à prendre enfin possession des îles connues sous le nom de Nouvelle-Zélande, il les rattacha au gouvernement de la Nouvelle-Galles du sud, et le vocabulaire géographique a confirmé ce caractère d’annexes en les englobant avec les colonies australiennes sous le nom commun aux unes et aux autres d’Australasie. Au premier abord, la Nouvelle-Zélande se présente donc simplement comme un prolongement de l’Australie. Les richesses sont de même nature, les occupations sont les mêmes dans les deux pays. On récolte de l’or dans la province d’Otago et le comté de Westland comme dans Victoria, on élève d’immenses troupeaux de moutons dans les pro, vinces de Canterbury et d’Auckland comme dans la Riverina et les

  1. Voyez la Revue du 1er juillet et du 1er août.