« Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu, d’avoir jamais entendu raconter, cœteris paribus, un triomphe semblable à celui-là. Voilà une récompense laborieusement et péniblement obtenue, loyalement et consciencieusement méritée. S’il y a une part de la moisson dont le triomphateur ne jouisse pas encore, elle mûrira infailliblement dans l’avenir pour son pays et pour sa famille. L’appui le plus solide, le plus inébranlable ici-bas, c’est la certitude intime d’avoir rempli en conscience les devoirs de sa mission et de sa destinée spéciale en ce monde. Le roi a ce témoignage de sa conscience, il le gardera intact, et nous prions Dieu de vouloir bien le maintenir à son poste longtemps, longtemps encore. »
Cette prière, où éclate un devoûment si tendre, une admiration si vive, un respect si profond pour celui qu’il appelle simplement le roi, Stockmar l’écrivait à propos des grandes fêtes célébrées à
- ↑ Voyez la Revue du 1er janvier, du 1er février, du 1er mars, du 1er mai, du 15 août, du 1er novembre, du 1er décembre 1876, du 15 mars, du 1er novembre et du 1er décembre 1877.