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LA
CHARITE PRIVEE
A PARIS
VIII.[1]
L’HOSPITALITÉ DE NUIT. — LA SOCIÉTÉ PHILANTHROPIQUE.
Les gens de bien qui ont ouvert à Paris trois asiles où cinq cents personnes peuvent trouver un refuge pendant la nuit n’appartiennent à aucun ordre religieux ; l’œuvre qu’ils ont fondée est exclusivement laïque ; néanmoins elle a été inspirée par la foi en Dieu, par la charité envers le prochain, par l’espérance d’arracher celui-ci à un sort néfaste. On n’y aperçoit ni scapulaire, ni soutane, ni robe de bure, mais on y sent planer l’esprit de miséricorde qui s’ingénie à soulager la souffrance et à ramener dans le bon sentier ceux qu’une circonstance adverse ou le vice en a écartés. Les officiers en retraite, les hommes du monde, les négocians, les anciens notaires qui dirigent cette large association, où la fortune
- ↑ Voyez la Revue du 1er avril, du 15 mai, du 1er juillet, du 1er août 1883, du 1er février, du 1er mars et du 1er avril.