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Page:Revue des Deux Mondes - 1885 - tome 69.djvu/855

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L’effectif moyen sous les drapeaux était :


Partie permanente 120.000 hommes.
Cinq classes de 70.000 hommes 350.000 —
Une classe de 70.000 servant de six mois à un an 70.000 —
Une classe de volontaires d’un an 20.000 —
Total 560.000 hommes.
Cet effectif se réduisait par les pertes naturelles à 500.000 —[1]

Le contingent annuel de 160,000 hommes donnait les forces suivantes :

Armée active, 5 classes.


160.000 hommes, diminués de 12 pour 100, se réduisaient à 140,800. Cinq contingens donnaient 704.000 hommes.
Réserve de l’armée active, 4 classes : 140.800 hommes, diminués de 8 ½ pour 100, se réduisaient à 128,800. Quatre contingens donnaient 515.200 —
Armée territoriale, 5 classes : 128.800 hommes, diminués de 10 ½ pour 100, se réduisaient à 115,200. Cinq contingens donnaient 576.000 —
Réserve de l’armée territoriale, 6 cl. : 115.200 hommes, diminués de 12 pour

100, se réduisaient à 101,400. Six contingens donnaient.

608.400 —
Total 2.403.600 hommes.

En ajoutant à ces forces la portion permanente, la France avait plus de 2 millions 1/2 de combattans.

Tant que dura l’assemblée nationale, l’œuvre parut solide. Ceux qui l’avaient faite veillaient sur elle, ceux contre qui elle était faite demeuraient présens à la pensée française. Même quand l’assemblée commença à se distraire de ses deuils par ses discordes, elle tint au-dessus de ses discordes l’arche d’alliance où elle avait

  1. On calcule que l’effectif est réduit par les morts, désertions, etc., de 4 pour 100 dans la première année et de 2 pour 100 dans chacune des années suivantes.