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LA
CONQUÊTE DE L’ALGÉRIE

X.[1]
GOUVERNEMENT DU GENERAL, PUIS MARECHAL RANDON. — SOUMISSION DU SUD. — RÉDUCTION DE LA KABYLIE. — ACHÈVEMENT DE LA CONQUÊTE.


I.

Au 1er janvier 1852, voici quel était en Algérie l’état du haut personnel militaire. Le général Randon, gouverneur, avait pour chef d’état-major le général de Martimprey, pour sous-chef le lieutenant-colonel de Cissey, pour premier aide-camp le commandant Ribourt. Le général Camou, commandant la division d’Alger, avait sous ses ordres directement le général Pâté, dans la subdivision de Miliana le général Maissiat, dans la subdivision d’Aumale le général d’Aurelle, dans la subdivision de Médéa le général de Ladmirault. A la tête de la division d’Oran, le général Pélissier avait sous ses ordres directement le général de Luzy-Pellissac, à Tlemcen le général de Mac-Mahon, à Mascara le général Bouscaren ; la subdivision de Mostaganem était alors sans titulaire. Sous les ordres du général de Salles, commandant la division de Constantine,

  1. Voyez la Revue du 15 décembre 1887, du 15 janvier, du 15 février, du 15 mars, du 15 avril, du 15 août, du 1er septembre, du 1er octobre et du 1er novembre 1888.