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Page:Revue des Deux Mondes - 1891 - tome 103.djvu/82

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le chiffre correspondant, au 1er janvier 1891, sera probablement de 3 milliards environ, capital formidable auquel la Caisse des dépôts doit un intérêt annuel s’élevant à 112 millions de francs (au taux de 3.75 pour 100).

Au moment où M. Rouvier parlait, il y a huit mois, le portefeuille de la Caisse des dépôts, correspondant aux emplois des fonds des caisses d’épargne ordinaires, comprenait, entre autres valeurs, 35,987,579 francs de rente 3 pour 100, ayant coûté 953 millions, et 48,413,895 francs de rente amortissable, ayant coûté 1,300 millions. L’ensemble des valeurs du portefeuille représentait un prix d’achat total de 2,703,80 ,000 francs, et il restait, en outre, une Somme de 88,992,000 francs en compte courant au trésor. Le même portefeuille représentait, calculé au cours du 14 mai, une valeur de 3,030,308,695 francs, soit un écart de plus de 325 millions[1], sans compter la réserve constituée par la Caisse des dépôts en vue

  1. Et la rente 3 pour 100 perpétuelle n’avait pas encore, à cette date, dépassé le cours de 90 francs.