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LA RECONSTRUCTION
DE
LA FRANCE EN 1800

L’EGLISE.

DERNIÈRE PARTIE[1]


I.

Si correct que soit un prêtre séculier, il vit encore dans le siècle. Il a, comme un laïque, son logis et son loyer, à la campagne son presbytère et son jardin, à la ville son appartement, dans tous les cas son intérieur et son ménage, une servante ou une gouvernante, qui est parfois sa mère ou sa sœur ; bref, un enclos propre et réservé où, contre les envahissemens de sa vie ecclésiastique et publique, sa vie domestique et privée se maintient à part, analogue à celle d’un fonctionnaire laïque qui serait célibataire et rangé. En effet, sa dépense et son revenu, son bien-être ou sa gène sont à

  1. Voyez la Revue du 1er et du 15 mai.