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LA
CIVILISATION MYCÉNIENNE
II.[1]
LA GRÈGE PRÉHOMÉRIQUE, SES MONUMENS ET SON HISTOIRE.
Le premier trait qui attire l’attention de l’historien, lorsqu’il essaie de définir la civilisation préhomérique, c’est qu’elle est étrangère à l’usage de l’écriture. Elle ne connaît ni ces signes idéographiques que possédaient l’Egypte et la Chaldée, ni l’alphabet proprement dit, celui que la Grèce devait emprunter plus tard à la Phénicie. On a bien cru trouver à Troie quelques inscriptions, gravées sur des fusaïoles ; les caractères en seraient les mêmes que ceux du syllabaire cypriote ; mais, sur maintes de ces lentilles où l’on a cru déchiffrer des textes que l’on a lus couramment, il n’y a que des dessins informes, jeux de la pointe qui s’amusait à
- ↑ Voyez la Revue du 1er février.