à résoudre toutes les équations, et si nous n’y comprenons rien, vous l’avez solennellement déclaré, c’est parce que vous avez retenu frauduleusement pour plusieurs millions de vérités et de formules !
Dans une méthode dont l’auteur, en la publiant, veut retenir le secret, Poisson était excusable de |ne voir que des rêveries.
Wronski renonça pour toujours à ses espérances académiques, dénonçant à toute occasion l’abrutissement philosophique des savans officiels. Les jugemens suivans sont copiés dans ses écrits.
Laplace a fait l’aveu de son insuffisance. Poisson n’est connu que par des bévues. Le gendre n’a rien fait pour que son nom soit prononcé dans l’histoire de la science. Biot, Servois, Arago et autres mathématiciens pareils ne méritent pas d’être mentionnés. Si Le Verrier a découvert une planète, le mérite n’est pas grand, il s’est servi des méthodes de Wronski, car il n’y en a pas d’autres. Cauchy a publié, comme de lui, une méthode qui est un cas particulier de celles de Wronski. Thomas Young est un ignorant et un plagiaire. On lui a parlé d’un nommé Liouville, mais ce nom est complètement inconnu dans la science.
Si les savans officiels l’ont méconnu et pillé , la nation française lui a rendu justice en le désignant par la voix publique à la place honorable de chef de l’instruction nationale.
Par la voix publique signifie qu’à la retraite de Royer-Collard un journal a donné son nom parmi ceux des candidats possibles. Wronski, dans une lettre adressée à la Société royale de Londres, se glorifie de l’hommage rendu à ses découvertes par les savans non privilégiés ; il cite les Annales de mathématiques publiées à Montpellier dans lesquelles Gergonne lui a rendu justice. Si les savans anglais ont consulté la collection des Annales, ils y ont lu, sous la signature de Gergonne: « Si M. Wronski persiste à s’entourer de ténèbres, s’il se borne à expliquer des énigmes par d’autres énigmes, si, en un mot, il néglige de légitimer des assertions par des calculs rigoureux, je suis autorisé à penser qu’il écrit dans des vues étrangères à la science, et fondé à ne plus m’occuper de ses productions. » Gergonne n’est pas une grande autorité ; mais il s’agit de la bonne foi de Wronski.
Wronski avait quitté Marseille et vivait pauvrement à Paris ; il donnait des leçons peu payées, et, toujours endetté chez son imprimeur, manquait chez lui du nécessaire ; il était marié. Sa