Edmond Picard (Les Femmes et le Secret), Joseph Bail (La Ménagère), Buland (Devant les Reliques), Adler (Les Las), Triquet (Acte de Foi, communiantes), le progrès est si régulier et si évident qu’on peut attendre d’eux prochainement beaucoup plus encore qu’ils ne donnent, si intéressans que soient déjà leurs ouvrages. D’autres noms moins connus, comme ceux de MM. Bastet, Chahin, Cayron, de Mlle Dufau (Fils de Mariniers), Fouqueray (Trafalgar, 22 octobre 1805), dans le même ordre d’idées, méritent de se fixer dans la mémoire.
Quant aux bons portraitistes et aux bons paysagistes et animaliers, ils sont véritablement légion ; lorsque nous aurons cité, parmi les uns, presque au hasard de la rencontre, MM. Baschet, G. Ferrier, Maxime Faivre, Wencker, Umbricht, Lockhart, Duvent, Tardieu, Aviat, Amas, L.-Edouard Fournier, Paul Abram, Mlle Beaury-Saurel, MM. P. Blanchard, Boisson, Bonhomme, Gourse, Joannon, Mlle Guyon, MM. Chamson, Paul Leroy, E. Renard, Saint-Pierre, Tailleférié, Vigoureux, et parmi les autres, MM. Tattegrain (Sauvetage en pleine mer), Demont-Breton (Lever de l’une en hiver. — Nudus in nuda terra), Luigi-Loir (Souvenir du 7 octobre 1890 : Aspect de la place de l’Hôtel-de-Ville, le soir), Petitjean, Rigolot, Simonnet de Clermont, Marché, Cagniart, Gosselin, Ruellan, Wallet, Antin Lévis, Bosier, Quost, Paulin-Bertrand, Bouché, Barillot, Julien Dupré, Calvé, Lalobbe, Olive, C. Paris, Pezant, Marais, nous n’aurons pas énuméré complètement les artistes de valeur dont les œuvres, moins importantes ou moins caractéristiques que colles dont nous avons pu parler, se trouvent un peu perdues dans la multitude croissante des médiocrités. Ce n’est point dans le pêle-mêle des Salons, heureusement, que se font toutes les justes et bonnes renommées de peintres ; tôt ou tard, dans les musées et les collections, l’Art finit toujours par reconnaître les siens.
GEORGE LAFENESTRE.