28 octobre. — Nous quittons Langar à 7 heures du matin, c’est-à-dire dès que le jour le permet : les journées comme les étapes sont courtes en hiver. Nous nous éloignons de la vallée du Taldyk par une ascension latérale sur le versant oriental. A neuf heures vingt, nous atteignons un premier col, le col de Taka, à la hauteur de 7 390 pieds. J’y observe deux espèces de rosiers dont l’une me paraît être nouvelle : j’en emporte des échantillons vivans, lesquels, après bien des vicissitudes, ont fini par arriver au Muséum de Paris, où ils ont prospéré ou du moins végété. Par une descente rapide nous arrivons à un petit lac sans écoulement dont l’aspect, vu de haut, est fort pittoresque. C’est le Kaplan-Koul (lac des Canards). Ce petit lac, de forme circulaire, aux eaux noires et transparentes, fait de ma part l’objet de diverses recherches zoologiques et botaniques, dans le détail desquelles je n’entrerai pas ici. Sur ses bords se trouve une petite
- ↑ Voyez la Revue du 1er septembre