houillers connue ou admise aujourd’hui, et que M. Lozé récapitule ainsi :
Kilomètres carrés. | |
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Chine | 600 000 |
Etats-Unis (Dakota et Montagnes Rocheuses non compris) | 518 000 |
Canada (à l’est des Montagnes Rocheuses) | 168 000 |
Indes Britanniques | 92 000 |
Nouvelle-Galles du Sud | 62 000 |
Russie (Sibérie, Asie centrale, Caucase non compris). | 52 000 |
Royaume-Uni | 31 000 |
Espagne | 14 000 |
Japon | 13 000 |
France | 5 000 |
Autriche-Hongrie | 4 000 |
Allemagne | 4 000 |
Belgique | 1 000 |
Plusieurs de ces chiffres sont de simples approximations : en Chine par exemple, aux Indes et même au Canada, l’avenir peut nous réserver beaucoup de découvertes. Dès maintenant, il est clair que ces différentes régions ne sont pas destinées à produire strictement le charbon dont elles ont besoin, que les unes l’ont en excès, que d’autres en manquent. Déjà des exportations s’organisent d’un continent à l’autre : en 1900, nous avons vu nombre d’approvisionnemens européens continentaux, notamment en France, se faire en charbons américains. Le 24 août 1900, le steamer Queenswood s’est amarré dans la Tamise aux docks de Victoria avec un chargement de 4 000 tonnes de charbon de Pensylvanie, achetées par une des principales compagnies de gaz de Londres. Cet événement marque une des phases les plus intéressantes de l’évolution industrielle de notre époque : c’est une date à retenir dans l’histoire économique. Aussi les Anglais se préoccupent-ils de développer, dans divers points de leur empire et même ailleurs, là où cela leur est possible, la production de la houille, de façon à l’obtenir au meilleur marché, partout où ils en ont besoin, sans être tributaires de l’étranger : on assure que certaines sociétés formées par eux exploitent le charbon sur les côtes chinoises, dans des concessions où il ne leur reviendrait à guère plus de 3 francs la tonne. Cette préoccupation se justifie d’autant plus que ce n’est qu’une fraction du stock houiller connu