Francs | |
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Recettes totales | 989 563 042 |
Dépenses totales | 986 073 842 |
Excédent de recettes | 3 489 200 |
Les dépenses se répartissent ainsi dans leurs divisions principales en chiffres ronds :
Francs | |
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Charges de la dette | 334 665 685 |
Dotations | 40 334 438 |
Frais de régie, remboursemens, etc | 162 000 000 |
Guerre et marine | 266 000 000 |
Ensemble des autres dépenses | 183 000 000 |
Les charges annuelles de la Dette publique se trouvaient donc portées à plus de 334 millions au lieu de 109 millions en 1814, soit une augmentation de 225 millions résultant de la liquidation générale des événemens de 1814 et de 1815, qui avaient nécessité les opérations de 1816, 1817, 1818, 1821, 1822, 1823 pour les réquisitions de guerre, les arriérés antérieurs à 1810, à 1814, les remboursemens de la Légion d’honneur, les diverses contributions de guerre, etc., etc. Ces 334 millions se décomposaient ainsi :
Millions | |
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Pour la dette consolidée | 197 |
— la dette viagère | 71 |
— la dette remboursable | 26 |
— l’amortissement | 40 |
La Dette consolidée était constituée tout entière en rentes 5 pour 100 ; ses arrérages de 197 millions représentaient donc un capital nominal de 3 940 millions ; en ajoutant le capital correspondant aux charges de la dette remboursable et de la dette viagère, la France se trouvait donc grevée, au 1er janvier 1824, d’une dette totale d’environ 5 milliards et demi à 6 milliards au plus en capital. Lorsque l’Angleterre avait terminé, six ou sept ans auparavant, la liquidation financière représentant ses longs efforts contre Napoléon, elle s’était trouvée en présence d’une dette totale de 22 milliards en capital, correspondant à une charge annuelle de 808 millions de francs.
Le dernier budget de la Restauration, en 1829, s’éleva à 1 015 millions de dépenses, et à 1 021 millions de recettes ; soit un