Jusqu’à Fécamp, sur 14 kilomètres de longueur, la falaise présente un mur continu et presque vertical. À peu près à mi-chemin, ce mur se retourne brusquement à angle droit sur une longueur de 400 mètres pour reprendre ensuite sa direction générale de l’Ouest à l’Est. Cet accident constitue une sorte de petit havre assez médiocre, qui porte le nom d’Yport. La grève est précédée d’un banc de rocher trop élevé pour permettre aux barques d’accoster à mer basse et qui les obliger souvent à attendre à l’ancre par tous les temps. Cette situation très défectueuse n’a pas empêché Yport d’être fréquenté de tout temps par les pêcheurs. On a essayé de l’améliorer un peu en enracinant à la grève une petite jetée prolongée par un épi ; et l’ensemble forme une saillie d’une centaine de mètres, qui procure un certain abri. Mais Yport ne sera jamais qu’un modeste port d’échouage
- ↑ Voir la Revue des 15 juillet, 1er et 15 août.