Péril en mer[1], par Gustave Toudouze ; — l’Orgueilleuse[2], Grande Amie[3], Bénédict[4], par M. Emile Pech ; — la Petite princesse des Neiges[5], par Thécla de Mommerot et tous ceux de la Bibliothèque du Petit Français[6], de Mon Journal, et du Saint-Nicolas.
Le joli conte féerique de M. J.-M. Barrie : Piter Pan[7], l’enfant-oiseau, qui répond si bien à la verve étrange et merveilleuse d’Arthur Rackham, ainsi que la Reine des Neiges[8]d’Andersen, la fantastique histoire de Valdemar Daa et de ses filles contée par le Vent, traduite par M. Etienne Avenard, et illustrée par le peintre danois Hans Tegner, prennent naturellement place ici.
À ce genre de romans où l’habileté, le fin de l’art est de faire accomplir aux personnages des exploits invraisemblables et de les faire accepter par le lecteur, se rattachent : Robinsons sous-marins[9], par le commandant Driant, récit aussi instructif qu’impressionnant de la perte de la Libellule, qui s’abîme par cinquante-cinq mètres de fond dans le golfe de Tunis, et des souffrances endurées dans ce cercueil d’acier ; — le Trésor dans l’abîme[10], par Jean de La Hire ; — les Aventures de Roule-ta-Bosse[11], par M. Louis Boussenard ; — le Coffre-Fort vivant[12], par M. Frédéric Mauzens ; — les Bandits de la Cordillère[13], par M. Henry Leturque ; — les Deux Tigres[14], ou exploits des pirates de la Malaisie qui ne sont pas moins terribles ; enfin le Million de l’Héritière[15]et Sherlock Holmes[16], de Conan Doyle. Ceux qui goûtent les livres où l’élément scientifique domine seront satisfaits en lisant les Secrets de la prestidigitation[17], par M. Saint-Jean de l’Escap, Ballons dirigeables, Aviateurs[18], le Radium[19], l’Océanographie[20]. D’autres s’amuseront aux joyeuses histoires de M. Jean Drault : Nos domestiques[21]. Quant aux amateurs de vieilles chansons, ils apprécieront l’heureuse idée qu’a eue M. Maurice Bouchor en publiant un recueil de Chants de la jeunesse[22], qui s’ouvre par une page de Beethoven, et s’achève sur une admirable mélodie de Schubert, comme aussi M. Xavier Privas en écrivant la poésie et la musique de Chantez, petits ![23], — ce qui permet de dire que, même dans ce qui n’est pas toujours gai, tout finit par des chansons.
J. BERTRAND.
- ↑ A. Mame.
- ↑ Charles Delagrave.
- ↑ Boivin.
- ↑ Félix Juven.
- ↑ Charles Delagrave
- ↑ Armand Colin.
- ↑ Hachette.
- ↑ Félix Juven.
- ↑ E. Flammarion.
- ↑ Boivin
- ↑ Librairie illustrée.
- ↑ E. Flammarion.
- ↑ Boivin.
- ↑ Ch. Delagrave.
- ↑ Librairie universelle.
- ↑ F. Juven.
- ↑ Hachette.
- ↑ Librairie universelle.
- ↑ Librairie universelle.
- ↑ Vuibert et Nony.
- ↑ A. Mame.
- ↑ Charles Delagrave.
- ↑ Charles Delagrave.