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l’Espagne que nous sommes d’accord, mais avec toutes les puissances, et notamment avec celles qui ont des intérêts spéciaux dans la Méditerranée. M. Camille Barrère, notre ambassadeur à Rome, constatait le 1er janvier, dans le discours très remarquable et très remarqué qu’il a prononcé devant la colonie française, l’attitude sympathique de l’Italie envers nous au Maroc. Mais, pour l’Espagne, il y a quelque chose de plus. L’Espagne a au Maroc des intérêts de la même nature que les nôtres, et elle a reçu des puissances un mandai qui la rapproche encore de nous, ou qui nous rapproche d’elle. Les rapports des deux pays sont devenus de plus en plus amicaux dans ces derniers temps. La popularité qu’Alphonse XIII a su acquérir chez nous y a très utilement contribué, et comme le Roi est jeune et qu’il paraît très ferme dans ses sentimens, il y a lieu d’espérer que cette autre entente cordiale a devant elle un long avenir.


FRANCIS CHARMES.



Nous recevons la lettre suivante :

Monsieur le Directeur,

Au cours de mes articles sur Mandrin, j’ai écrit, d’après l’excellent livre de M. H. Thirion, la Vie privée des financiers au XVIIIe siècle (librairie Plon, 1895, in-8, p. 22), que le contrôleur général Dodun (1722-1726) était fils d’un domestique. Dodun mourut sans laisser de postérité ; mais des arrière-petits-neveux demandent une rectification. La Généalogie du Père Anselme (IX, 331) indique, en effet, que-Dodun était fils d’un conseiller au Parlement.

Veuillez agréer, etc.

FRANTZ FUNCK-BRENTANO.


Le Directeur-Gérant,

FRANCIS CHARMES.