Le livre de M. G. Millochau : de la Terre aux Astres[1], sera lu avec plaisir par ceux qui s’intéressent aux sublimes mystères de l’astronomie ; ils y trouveront simplement expliqués les mouvemens des corps célestes, leur position relative dans L’ensemble de l’Univers, dont l’ordre n’est pas moins parfait dans l’infiniment grand que dans les infiniment petits. Sur ceux-ci, les phénomènes de la Vie des insectes observés par M. Fabre[2], pour se passer sur la terre et sous nos yeux, n’exciteront pas moins la curiosité et la méditation.
Après avoir lu la Route de l’air, les amateurs de livres où l’élément scientifique se mêle à l’étude de la nature, dans le monde imaginaire qui n’est désormais plus guère séparé du monde réel, tous deux, à de certains points, se touchant de si près qu’ils paraissent se confondre, les amateurs de livres qui donnent des enseignemens présentés avec savoir et agrément, ne sauraient les trouver dans de meilleurs ouvrages, dans des récits plus attachans que ceux de M. Paul d’Ivoi : l’Aéroplane fantôme[3], le Fulgur[4]de Paul de Semant, les Hommes de l’air[5], de M. Hugues Le Roux, les Aventuriers de l’air[6]de M. Louis Boussenard, les Conquérans de l’air[7]de M. Georges de Lys, l’Alerte[8]du commandant Danrit, les Derniers Flibustiers[9]de M. E. Salgari, le Secret de l’Indien[10]de M. Léon Berthaut, tous ces romans où le conteur conduit son héros, à travers l’espace, dans les péripéties les plus dramatiques.
Mais si l’on veut se tenir au courant des voyages de découverte, de tout ce qui intéresse les progrès de la géographie, la colonisation, les peuples de tous les pays, il faut toujours revenir au Tour du Monde[11], où l’on trouvera, cette année, les souvenirs relatifs à Sophia, une jeune Capitale qui grandit[12], de M. L. Cauchy, une visite au Monténégro et en Albanie[13], de M. le baron Jehan de Witte, Sites délaissés d’Orient[14], du comte J. de Kergorlay, et les relations de M. Charles Berchon, du commandant Lunet de Lajonquière, de M. P. Privat-Deschanel, Six mois à Cuba[15] ; de Saigon à Singapour[16] ; en Australie[17].
Ceux qui aiment les récits de chasses réglées et d’aventures où l’on mène grand bruit à la poursuite de bêtes méthodiquement traquées pourront suivre le président Roosevelt dans ses Chasses en Afrique[18] ; — franchir l’Est africain anglais, en parcourant Grand gibier et Terres inconnues[19], de M. de Bary et son ami M. J. Lefebvre, qui, tous deux
