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Il pourrait, maintenant, paraître désirable, pour compléter cette courte étude, de dire quelques mots des progrès dont ont bénéficié, depuis un an, un an et demi, les appareils volans à l’aide desquels ont été réalisées les prouesses qui nous ont occupé dans la première partie de notre travail. Mais la médiocrité relative des perfectionnemens apportés, dans ces derniers mois, à la construction de la partie planeur de nos oiseaux mécaniques, ne mérite guère, en vérité, d’arrêter sérieusement l’attention.

Nous attendrons donc pour en parler le jour, prochain, espérons-le, où la stabilité vraiment automatique des aéroplanes sera une réalité, le jour où les organes qui concourent à l’atterrissage, les procédés employés pour opérer cette manœuvre dernière donneront toutes les garanties désirables ; le jour, en un mot, où la locomotion aérienne par le plus lourd que l’air pourra se faire dans des conditions convenables, nous ne dirons pas de durée, c’est fait, mais de sécurité.


P. BANET-RIVET.