qu’elles renferment grandit par rapport à la population totale. C’est ainsi que sur l 000 habitans :
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En 1871 | En 1905 | |
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639 | 426 | se trouvaient dans des communes au-dessous de 2 000 âmes, |
124 | 118 | — — de 2 000 à 5 000 âmes, |
112 | 137 | — — de 5 000 à 20 000 âmes, |
77 | 129 | — — de 20 000 à 100 000 âmes, |
48 | 190 | — — de plus de 100 000 âmes. |
1 000 | 1 000 |
Il en résulte que la valeur du sol allemand ne cesse de s’élever, puisqu’elle est naturellement d’autant plus forte que l’agglomération est plus importante. Si la population de Berlin, qui a triplé depuis 1871, continue à se multiplier avec la même vitesse, d’ici à trente ans, cette capitale atteindra les dimensions de Londres et occupera un cercle de 15 kilomètres de rayon, et dont le sol vaudra 13 milliards de francs. M. Steinmann-Bucher compte le sol de Hambourg pour o milliards, celui des autres villes allemandes, de plus de 100 000 habitans, pour 32 milliards de francs. En y ajoutant les cités de moins de 100 000 âmes, il fixe à oO milliards la valeur du sol des communautés urbaines, tout en déclarant qu’il regarde ce chiffre comme très inférieur à la réalité.
En évaluant les terres de la campagne à 60 milliards de francs, l’auteur prétend également être très au-dessous de la vérité : cela correspond à 1 200 francs environ l’hectare, alors que, selon lui, la valeur moyenne est supérieure : il donne certaines preuves à l’appui de cette assertion.
3° Le capital allemand placé au dehors et les fonds étrangers possédés par des Allemands. — En 1904, le mémoire préparé par l’Office impérial de la Marine évaluait à 11 milliards de francs les capitaux allemands placés au delà des mers. En 1906, M. Erich Neuhaus estimait à 20 milliards les fonds étrangers possédés par les Allemands. Steinmann-Bucher les compte pour 25 milliards.
4° Les chemins de fer possédés par les États, les mines domaniales, les bâtimens publics, les ports, les canaux, 42 milliards de francs ;
5° Les marchandises en cours de route sur voie de terre ou d’eau, les navires, 3 milliards ;
6° Les espèces métalliques, 6 milliards.