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JULIE, bas à Vaucroix.
Qu’est-ce que cela signifie ? Il faut me l’expliquer. Vous venez toujours à cinq heures ?
VAUCROIX, même ton.
Non.
JULIE, même ton.
J’avais donc deviné juste. Pierre, vous savez que, si vous ne venez pas aujourd’hui, c’est fini.
VAUCROIX, toujours à mi-voix, durement.
Mais c’est fini.
JULIE, ne se possédant plus et presque à voix haute.
Hé bien ! je veux savoir ce qui se passe. J’en ai le droit.
BERNARDINE. Elle a entendu et marche tout d’un coup vers le groupe.
Pierre, donnez-moi les clefs de votre bureau.
VAUCROIX. Il prend les clefs dans sa poche machinalement, puis il hésite.
Qu’allez-vous faire ?
BERNARDINE, prenant les clefs.
En finir avec ces mensonges. (Elle va au bureau, ouvre le tiroir où est la lettre et revient la tendre à Julie.) Prends cette lettre, Julie. Tu reconnais ton écriture ?
JULIE. Elle regarde la lettre et la froisse dans sa main.
Alors, c’est lui qui t’a donné cette lettre ?
BERNARDINE.
Non, c’est moi qui l’ai trouvée.
JULIE.
Depuis tout à l’heure ?
BERNARDINE.
Il y a plus d’un an.