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manqué. M. le Président de la République a bien voulu nous accorder son haut patronage. Sous la date du 14 octobre 1915, M. René Viviani, chargé par intérim du ministère des Affaires étrangères, adressait à tous nos postes diplomatiques et consulaires, ainsi qu’à nos attachés commerciaux, une circulaire par laquelle il réclamait en faveur de notre œuvre le concours le plus large de ces agens. Les Chambres de commerce françaises, — celle de Lyon surtout, — l’Office National du Commerce Extérieur nous ont largement aidés. Grâce à ces appuis, après un labeur acharné, la première Foire d’Echantillons française, à laquelle nous avions décidé de convier les vendeurs et acheteurs de France, des pays alliés et neutres, pouvait s’ouvrira la date prévue, le 1er mars 1916, en présence de M. Clémentel, ministre du Commerce et de l’Industrie.


III. — LES RÉSULTATS

La première foire d’échantillons de Lyon a recruté 1 342 adhérens, répartis en 912 stands : 1 199 Français, 1 Alsacien, 14 Anglais, 4 Canadiens, 43 Italiens, 77 Suisses, 2 Espagnols, 1 Hollandais, 1 Russe. Nous les avions classés en quinze catégories.


L’EFFORT DES ALLIÉS ET AMIS

C’est un devoir pour nous de remercier tout d’abord nos adhérens étrangers.

L’Angleterre organise, de son côté, la lutte contre Leipzig. Elle a décidé de faire, chaque année, sa Foire de Londres. Nous voulons agir d’accord avec nos loyaux alliés. Notre plus vive préoccupation est d’assurer, entre eux et nous, des échanges réguliers, une réciprocité de bons procédés. Les acheteurs nous