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LES CHEMINS DE FER
PENDANT LA GUERRE

II [1]
L’EFFORT ÉCONOMIQUE ET INDUSTRIEL


SERVICE DES ÉVACUATIONS

A la suite des premiers engagements, les blessés, relativement peu nombreux, avaient pu être amenés à l’arrière par les trains de ravitaillement. Mais, pour parer aux besoins de la bataille, des trains sanitaires spéciaux, avec intercirculation en vue des soins à donner en route, avaient été organisés, dès le temps de paix, et ont pu rendre les plus grands services. D’autres trains, dits improvisés, vinrent s’y ajouter, pour le transport des malades et des blessés légers. Le nombre des wagons aménagés s’est peu à peu élevé jusqu’à 5 000, répartis en 185 trains capables d’enlever, en quelques jours, plus de 80 000 blessés.

Dès le 15 septembre 1914, le P.-L.-M. seul pouvait mettre 25 trains sanitaires en circulation constante. Le P.-O., qui avait eu à fournir, au début, 5 trains sanitaires improvisés, en mettait en mouvement, dès le mois de novembre, 50 autres, formés de voitures à voyageurs à couloir, m’unies de couchettes, ou de wagons de messageries transformés et chauffés, au moyen de poêles.

  1. Voyez la Revue du 15 mars.