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pour ainsi dire tous, au nombre de 400, par ces cours d’information.

En ce qui concerne les commandants de bataillon, de compagnie et de section d’infanterie, des cours furent professés dans les principaux centres militaires de Pologne. D’abord d’une durée d’un mois, jusqu’au 1er mai, le calme qui se maintenait, permit de les porter à trois mois. Il y est passé environ 2 000 officiers d’infanterie et de nombreux officiers d’artillerie, cavalerie et génie.

A ces cours d’infanterie, vinrent s’ajouter des cours de liaison pour officiers et sous-officiers de toutes armes, où un millier d’élèves vinrent se familiariser avec les procédés de liaison usités actuellement.

Pour l’artillerie, des cours fonctionnant dans les centres d’instruction virent passer 200 officiers. En outre, un cours permanent de tir d’artillerie à Torun (Thorn) reçut plus de cent cinquante commandants de groupe, de batterie et officiers orienteurs auxquels commencent à se joindre maintenant les commandants de régiment et de brigade. A ce cours, une large place est réservée à la tactique des trois armes.

A Grudziadz (Graudenz) une école de cavalerie vit passer au cours de l’hiver et du printemps 80 officiers subalternes et 40 officiers supérieurs de cavalerie.

Si l’on ajoute à ces cours principaux les diverses écoles du génie, de l’aéronautique, des chars de combat, où les officiers de ces différentes armes recevaient l’instruction et l’entraînement que comportent leurs spécialités, on constate que le corps d’officiers polonais dans son ensemble a fait un effort considérable pour s’améliorer au cours de l’hiver.

Les grands services de l’armée (Intendance, Santé) ont aussi travaillé au développement de leurs connaissances professionnelles dans des cours spéciaux. En outre, leurs représentants ont pris une part effective aux exercices de l’école d’Etat-major et des centres d’information et participé plus tard aux voyages d’étude de l’été.

Parallèlement à l’instruction du corps d’officiers, un effort analogue était fait pour répandre dans la troupe une méthode commune et assurer le recrutement et l’instruction des gradés.

Les régiments ont été visités périodiquement par des officiers français qui, ayant partagé leur existence au cours des