Page:Revue des Romans (1839).djvu/73

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proche avec beaucoup d’art, et toutes les circonstances, et toutes les réponses de sa partie adverse, pour en faire ressortir une foule de contradictions ; il met tout à profit, jusqu’à cette science d’emprunt étrangère à une femme, que Mme Goëzman employait à tort et à travers, et qui lui avait été évidemment suggérée.

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BEAURIEU (G. Guillard de).


L’ÉLÈVE DE LA NATURE, 2 vol. in-12, 1763. — Il a été fait un grand nombre d’éditions de ce roman, qui est écrit avec assez de simplicité, mais qui est réellement au-dessous de sa réputation. On a du même auteur :

Variétés littéraires, galantes et amusantes, in-12, 1773.

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BECCARI (Mme Adams).


Mme Beccari a publié les Dangers de la calomnie, ou Mémoires de Fanny Spingler, histoire anglaise, 2 vol. in-12, 1781.

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BEDACIER (Mme Durand de), morte à Paris en 1736.


LA COMTESSE DE MORTANE, 2 vol. in-12, 1699. — Ce roman est assez bien écrit, mais le second volume est peut intéressant. Si l’on en retranchait environ un tiers, ainsi que quelques termes un peu trop populaires, ce serait un de nos plus jolis romans. Les caractères en sont bien tracés et bien soutenus, et les événements assez naturels, quoique singuliers. On a du même auteur :

Histoire des amours de Grégoire VII, du cardinal de Richelieu, de la princesse de Condé et de la marquise d’Urfé, 2 tom. en 1 vol. in-12, 1700. — Mémoires secrets de la cour de Charles VII, 2 vol. in-12, 1700. — Les Aventures galantes du chevalier de Thémicourt, in-12, 1701. — Le comte de Cardonne, ou la Constance victorieuse, in-12, 1702. — Les belles Grecques, ou l’Histoire des plus fameuses courtisanes de la Grèce, in-12, 1712. — Henri, duc des Vandales, in-12, 1714. — Les petits Soupers d’été, 2 tom. en 1 vol. in-12, 1733.

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BELIN DE LA LIBORLIÈRE, né à Poitiers.


LA NUIT ANGLAISE, ou les Aventures jadis un peu extraordinaires, mais aujourd’hui toutes simples et très-communes, de M. Darnaud, marchand de la rue Saint-Denis, à Paris ; roman comme il y en a trop, traduit de l’arabe en iroquois, de l’iroquois en samoïède, du samoïède en hottentot, du hottentot en lapon, et du lapon en français, par le R. P. Spectroruini, moine indien, 2 vol. in-12 ; se trouve aussi dans les ruines de Palluzi, dans les caveaux de Sainte-Claire, à l’abbaye de Grasville, aux châteaux d’Udolphe, de Lindenberg, etc., en un mot dans tous les endroits où il y a des revenants, des moines, des bandits, des souterrains, et une tour de l’Ouest.