bois, le métal, l’or, l’argent et les pierres précieuses, dont ils fabriquaient toute sorte d’objets d’utilité ou de luxe.
Mais ce peuple, rude encore malgré son goût de civilisation, se plaisait surtout à la chasse et à la guerre [1]. Contre les fauves il luttait de ruse ou de force, tendant des filets, creusant des fossés ou attaquant de face. Avec les hommes, déjà, la tactique était plus savante. L’armée paraît avoir été, dès cette époque, assez fortement constituée. Composée de troupes indigènes et auxiliaires, commandée par un seul chef, elle faisait des sièges en règle et essuyait de vraies batailles rangées. Comme armes défensives les guerriers portaient le casque et la cuirasse ; ils avaient pour armes offensives, l’arc, le glaive et la hache. Ils se montraient très ardents au combat et ne redoutaient point la mort, car, ils savaient le sort bienheureux qui attend dans l’Aral, les braves tombés sur le champ de bataille. Aussi ces anciennes guerres, sauvages et meurtrières, ne se terminaient guère que par l’extermination de l’ennemi.
Non moins que la passion de la chasse et de la guerre, les Chaldéens eurent le goût des aventures lointaines. Établis le long des rives du Tigre et de l’Euphrate, dans le voisinage même de la mer, ils furent marins autant par nécessité que par vocation. Ils excellèrent, de bonne heure, dans l’art de la navigation [2]. De quels procédés
- ↑ La chasse et la guerre : II, I, 9 ; II, III, 9-10, 36-37 ; II, VI, 22 ; III, IV, 39 ; III, V, 6 ; IV, 1, 15 ; IV, II, 13, 37-43 ; IV, VI, 33, 39 ; V, I, 13 ; V, II, 21, 42 ; V, VI, 41, 45, 46 ; VI, 1-5, 120-124, 128-147, 167-170, 174 ; VIII, VI, 31, 32, IX, 1, 15, 16, 17 ; IX, V, 43 ; X, II, 4, 5 ; X, III, 40, 44 ; XI, 5, 55, 122, 130-131, 322 ; XII, I, 18-19 ; XII, II, 26 ; XII, III, 4, 11, 19 ; XII, VI, 4-7 ; XII, (?) a, 9 ; (?), (?) a, 38 ; (?), (?) h, 10-14.
- ↑ La navigation : X, II, 28, 41, 40, 48 ; X, III, 32, 41, 42, 45, 10, 17-49 ; X, IV, 4-7, 8-9, 11, 15-16 ; XI, 24, 27, 28-31, 56-67, 70,