qu’on le rencontre chez les poètes hébreux, fondé sur la gradation et l’alternance habilement ménagées des idées et des mots, mais d’un parallélisme encore rudimentaire, consistant à peu près uniquement dans la répétition de la même pensée sous une forme différente. Voici, d’ailleurs, quelques exemples empruntés à la onzième tablette :
XI, 9-10.
XI, 21-22.
XI, 39-42.
XI, 137-138.
Les tablettes, sur lesquelles se trouve inscrite l’épopée
de Gilgamès, faisaient partie de la bibliothèque d’Assurbanipal. Notre poème pourrait donc, à la rigueur, ne
pas remonter au-delà de 650 av. J. C. Mais un tel document n'est, nous le savons de source certaine, que la
reproduction d’un document plus ancien. Assurbanipal,
en effet, avait fait copier, par ses soins, l’épopée de Gilgamès. en même temps que les principales œuvres littéraires, qui constituaient la richesse des villes sacerdotales