Page:Revue maçonnique, année 11, tome 11, 1848.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mais elles sont tenues de demander le consentement de la grande loge écossaise pour chaque réception par le moyen du député-maître, en lui envoyant, avec les noms, âge et qualités civiles du candidat, le lieu de sa naissance et de son domicile.



CHRONIQUE.



Plusieurs loges qui avaient suspendu leurs travaux il y a un certain nombre d’années viennent de réclamer au Grand-Orient leurs anciens droits d’activité. Parmi elles nous citerons les Trinosophes Neustriens, de Caen, le Phénix, de Montluçon.

L’Heureuse Alliance, de Provins, dont nous avons cité une anecdote dans un de nos précédents numéros, a recommencé ses travaux suspendus le 19 septembre de cette année. La fête a été brillante.

— Après la révolution de Février, une loge du nord de la France fut obligée de se charger de l’administration de la ville importante où elle siége. Aussitôt tous les hommes appartenant à un parti ennemi de notre institution s’y firent initier. Ce triomphe de notre cause doit-il être attribué à la frayeur ou à une conversion subite ? Nos devoirs maçonniques nous imposent de considérer comme FF∴ tous ceux qui prêtent serment de fidélité à notre ordre, de quelque côté qu’ils viennent.

— Le suprême conseil de France, que nous croyions mort depuis la révolution de Février, vient, nous assure-t-on, de donner une preuve frappante de virilité. Il a lancé l’anathème contre quelques FF∴ de son obédience qui ont pris part à la création de la grande-loge nationale. Dans les circonstances actuelles, la franc-maçonnerie, au lieu de se fractionner en partis ou en sectes, a besoin de resserrer les liens de l’unité, de la confraternité. Nous