Page:Revue maçonnique, année 11, tome 11, 1848.djvu/267

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rer de les voir bientôt se rallier à l’ancien drapeau du Grand Orient.

Dans notre prochain numéro, nous examinerons les avantages qui pourraient résulter de cette fusion, ardemment désirée par tous les adeptes sincèrement dévoués à l’ordre.


FÊTE GÉNÉRALE

DES LOGES RÉUNIES DE L’ORIENT DE LYON.

Le 3 décembre 1848, les loges de l’orient de Lyon se sont réunies en assemblée générale pour resserrer les liens d’amitié qui les unissent. Le nouveau temple du Parfait Silence ne s’est pas trouvé assez spacieux pour contenir tous les assistants. La tribune de l’orgue a été occupée par les FF∴ restés dans le porche.

Le vénérable du Parfait Silence présidait les travaux. Les FF∴ Kauffmann, vénérable d’Équerre et Compas, et Duviard, orateur des Enfants d’Hiram, occupaient la tribune. Le F∴ J. Cherpin, secrétaire du comité général, remplissait ses fonctions.

À midi plein, les travaux ont été ouverts au grade d’apprenti, suivant l’usage, en présence de toutes les loges de l’orient représentées par un grand nombre de leurs membres.

Les Amis de la Vérité, de Vaise, de l’obédience du Suprême Conseil, ont été introduits et salués par les assistants d’une chaleureuse batterie. Une députation des Élus, de Saint–Etienne, présidée par le vénérable de cet atelier, a ensuite été accueillie avec fraternité. Le président a loué le zèle de ces dignes FF∴qui n’ont pas craint de faire un long voyage pour prendre part à la fête de famille des loges lyonnaises. Le F∴ Jullien a répondu que les membres de son atelier étaient entièrement dévoués à l’institution, et que c’était pour eux un devoir agréable de visiter leur FF∴ des orients voisins. Les maçons lyonnais leur ont témoigné,