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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1881.djvu/92

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L’INSTRUCTION PRIMAIRE EN ÉCOSSE
(Suite)[1].


Organisation de l’enseignement. — Écoles élémentaires, écoles supérieures et écoles normales. — Dépenses d’installation et d’entretien des écoles. — Subsides du gouvernement. — Personnel enseignant. — Pensions des instituteurs.

Dispositions générales. — Chaque année, des crédits sont volés par le Parlement pour subvenir aux dépenses d’établissement et d’entretien des écoles élémentaires et des écoles normales primaires ; la répartition de ces crédits est laissée aux soins du Département d’éducation, et l’emploi des subventions est confié aux comités scolaires des bourgs et des paroisses.

Toute école est admise à participer aux subventions du gouvernement, si elle satisfait aux prescriptions suivantes : l’école sera ouverte à tous les enfants, à quelque communion qu’ils appartiennent ; l’enseignement religieux sera donné à des heures autres que celles qui sont consacrées aux cours élémentaires, et à ces heures les parents auront la faculté de retirer leurs enfants de l’école ; l’enseignement comprendra les matières élémentaires, c’est-à-dire la lecture, l’écriture, le calcul et la géographie ; la somme à verser pour chaque élève n’excédera pas neuf pences (18 sous) par semaine. — Les écoles supérieures, ayant leurs ressources propres, ne reçoivent pas de subvention.

Des officiers et agents sont chargés de s’assurer que ces

  1. Voir le numéro d’octobre 1879.