jeter les yeux sur les chiffres suivants, extraits des comptes de la ville de Boston[1].
X
Le défaut de hiérarchie, la mobilité des fonctionnaires, l’insuffisance du contrôle nuisent à la bonne administration financière. Les Américains n’hésitent pas à le reconnaître.
M. Eaton, se plaignant dans son rapport[2] de l’absence de régularité dans certains comptes, termine par ces mots : « À ce propos, on doit rappeler que l’état de Delaware n’a eu de surintendant que pendant un an et qu’il y a un nombre considérable de communautés (comtés ou districts) qui choisissent leurs fonctionnaires des écoles avec. la conviction que tout homme en sait assez pour administrer des écoles. Cette absurdité et les fâcheuses conséquences de cette opinion deviennent manifestes et éclatantes dans ces statistiques générales, quand même d’autres considérations ne les feraient pas apercevoir. Mais que devons-nous dire de ceux qui pensent que ces statistiques ne devraient
- ↑ Statistique internationale des grandes villes (t, I, 1re et 2e section),
rédigée par M. J, Körösi, directeur du Bureau de statistique de
Buda-Pest.
ANNÉE SCOLAIRE POPULATION
DE LA VILLE
au dernier
recensementNOMBRE
D’ÉLÈVESDÉPENSE TOTALE
DE L’INSTRUCTIONDÉPENSE
PAR ÉLÈVE1854-55138.78823.739389.879 fr.12 fr. 181859-60177.84025.328519.63214791864-65192.32427.095643.77520411869-70250.52635.4421.599.75127861874-75»46.4642.081.0443711 - ↑ Rapport de 1875, p. xxxiii.