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REVUE PÉDAGOGIQUE.

nombre étant figuré par les secteurs non teintés. Une série de tableaux semblables dressés pour chaque année permet, d’après l’accroissement de grandeur des premiers secteurs et la réduction des autres, de constater rapidement les progrès successifs réalisés sous le rapport de la fréquentation scolaire.

2° Écoles normales primaires.

Il fallait former en peu de temps un personnel d’instituteurs capables de diriger les nombreuses écoles que l’on créait chaque jour. Pour assurer le recrutement des maîtres, le gouvernement a fondé des écoles normales d’instituteurs et d’institutrices à Tokio (1872 et 1874), à Osaka, à Miyaghi (1873), à Nagasaki (1874). De leur côté, les villes et les départements ont créé un grand nombre de ces établissements. L’exposition que nous visitons contient des travaux faits par les élèves de ces écoles normales ; ils font, en général, honneur à la manière dont l’instruction est donnée aux futurs instituteurs. Il est d’ailleurs facile de se rendre compte de l’organisation pédagogique des écoles normales primaires du Japon, en parcourant leurs règlements et leurs programmes dont plusieurs ont été traduits en français. Voici, par exemple, un aperçu de l’organisation des Écoles normales primaires de Tokio, la capitale du Japon :

École normale d’instituteurs. — Les programmes de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire y sont appliqués. Les candidats à l’admission pour les cours de l’enseignement primaire doivent subir un examen constatant qu’ils ont une connaissance générale et suffisante des livres japonais et des éléments de l’arithmétique. Ils doivent être âgés de dix-huit ans. Les candidats à l’admission pour l’enseignement secondaire, qui ont déjà suivi les cours de l’école normale primaire, sont admis après