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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1879.djvu/422

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Noël et de Pâques, savoir, cinq jours chaque fois (1668)… Les jours de vigile, jeudi et samedi les escolliers n’entreront qu’une fois… (1662)… »

Il n’est pas sans intérêt de savoir quel traitement était attribué aux maîtres.

« … Et ce moyennant la somme de cent vingt livres, icelles payables à trois payements égaux, sçavoir : le 1er au jour et feste de Toussaint ; le second, au jour et feste de la Chandeleur, et l’autre et dernier, au jour et feste de l’Ascention prochain venant (1665)… »

« … Et ce, moyennant la somme de cent vingt livres que les sieurs Consul et syndict seront tenus de payer, sçavoir : au premier régent, la somme de huitante livres et au second régent la somme de septante… (1667)… »

« … Moyennant les gages de cinquante escus d’or… (1620)… »

« … Aux gages de cent quatre-vingts livres, laquelle somme a été accordée à M. Rouède, sous le bon plaisir du roi et de monseigneur l’intendant, par rapport à la cherté des vivres… (1748)… »

« … Les gages du régent seront portés à 250 livres, vu la cherté des vivres (1770). »

On voit que les gages du maître d’école n’étaient pas bien élevés ; mais aussi le prix des denrées alimentaires était facilement abordable : la livre de viande se vendait quatre sols ; le loyer de la maison du Recteur ne coûtait que 20 livres (1665). À cette époque, La somme de 150 à 250 livres pouvait donc suffire aux nécessilés de la vie matérielle, les habitudes de chacun étant simples et bien réglées.

Les engagements pris par les parties contractantes recevaient leur consécration dans la clause finale.

« … Et pour l’observation du contenu au présent acte, les dits sieurs Consul et Syndict ont engagé leurs biens et ceux de la dite communauté ; et lesdits Grillon et Bertrand, régents, les leurs propres, que ont soumis à toutes rigueurs de justice et de royaume… (1656)… (1668)… »

Nous venons de terminer nos citations qui mettent en relief, en les classant par ordre d’idées, les points principaux de la question.