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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1879.djvu/424

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ments trop fréquents dans le personnel enseignant, et quelquefois, par le manque d’un maître, la fermeture de l’école « pendant quatre mois et demi, faute d’y avoir pourvu de bonne heure (1710) ».

Aujourd’hui l’enseignement primaire est entre les mains de l’État, un personnel nombreux et bien préparé, fourni par les écoles normales, offre aux familles sous la surveillance de l’Administration toutes les garanties désirables ; et l’instituteur de son côté, se trouvant à l’abri des incertitudes touchant sa position matérielle, peut se procurer toujours par sa bonne conduite et son travail, une position stable au milieu des populations dont il a su gagner l’estime.

V. Fournier,
Inspecteur primaire.