Aller au contenu

Page:Revue pédagogique, second semestre, 1880.djvu/304

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
294
REVUE PÉDAGOGIQUE.

nourriture ou de leur blanchissage. Ces conditions peuvent à la rigueur être acceptées par des aspirants au brevet qui n’ont pas le droit de se montrer exigeants ; mais elles ne sont pas acceptables pour les anciens élèves-maîtres pourvus du brevet facultatif, qui doivent rester quatre ou cinq ans adjoints.

Je conclus donc qu’en bonne justice distributive, les instituteurs-adjoints doivent participer aux avantages que la loi de 1875 leur a assurés, et que les administrations départementales doivent être partout obligées de les protéger contre l’égoïsme de certains instituteurs titulaires. Il n’est pas juste que ces derniers profitent seuls des avantages assurés à tous par le législateur ; que des adjoints dévoués et instruits ne puissent suffire à leurs besoins, lorsqu’ils contribuent à la prospérité d’écoles qui procurent souvent, tout compris, des traitements de plus de 2, 000 francs aux instituteurs titulaires.

Berson,
Directeur de l’École normale
de la Loire-Inférieure.