DES INSTITUTEURS ADJOINTS
La Revue pédagogique du mois de septembre, par la plume de notre honorable collègue M. Berson, plaide la cause des instituteurs adjoints. Jamais question ne fut plus opportune.
En sa qualité de directeur d’école normale, M. Berson met au premier plan de ses préoccupations la situation faite aux élèves-maîtres à leur sortie de l’école. C’est assez naturel : on ne saurait se montrer trop bon père de famille.
Mais la situation des autres adjoints n’est pas moins intéressante. Les écoles normales sont loin de suffire, dans tous les départements, au recrutement des instituteurs. Ces écoles n’admettent qu’un nombre limité d’élèves. Ceux qui n’ont pas eu le bonheur d’y être admis, ceux qui ont été préparés ailleurs, ou ceux qui sont entrés dans la carrière par les seules ressources de leur travail personnel, sont aussi très dignes d’intérêt. Il serait bon, je crois, de généraliser la question et de la prendre dans son ensemble.
La lecture de l’article de M. le directeur Berson m’a suggéré les réflexions suivantes, que je soumets aux lecteurs de notre Revue pédagogique.
En attendant la loi prochaine qui exigera le brevet de tous ceux qui ont mission officielle d’enseigner, il convient, je pense, en fait de nomination d’adjoints, de ne se préoccuper que d’une chose, s’ils sont brevetés ou non ?
M. Berson, ne se plaçant qu’au point de vue des élèves qui sortent de l’école normale, propose, pour les avantages