tolérance à laquelle l’administration veut mettre un terme, avaient été installés sans avoir passé l’examen relatif à l’enseignement religieux, auront à subir cet examen dans Je plus bref délai possible, s’ils veulent conserver leurs postes. La Katholische Schulzeitung voit dans cette mesure un heureux symptôme, et s’en félicite. « On commence enfin à comprendre en Autriche, dit-elle, que l’école non confessionnelle est la plus grande plaie de notre époque. »
— Dans la province de Styrie, il est question de réaliser des économies budgétaires aux dépens des instituteurs. Déjà, au commencement de cette année, un nouveau classement des écoles avait été opéré : 8 écoles avaient été reportées de la 1re classe des traitements dans la 2e, et 50 écoles de la 2e classe dans la 3e, si bien qu’il ne reste plus en Styrie, en dehors de la ville de Grætz, que 14 écoles de 1re et 68 de 2e classe, toutes les autres, au nombre de 650, étant placées dans les 3e et 4e classes, où le chiffre des traitements est de 300 à 560 florins. Mais cela ne suffit pas aux partisans de l’épargne à tout prix : on parle maintenant de réduire de 100 florins l’échelle des traitements dans chaque classe. C’est le député libéral de la ville de Bruck, le docteur Wanisch, qui est l’auteur de cette proposition.
— Le ministre de l’instruction publique du royaume de Hongrie a voulu créer dans ce pays, à côté et en dehors. des Congrès généraux d’instituteurs, des réunions de délégués, ayant le caractère d’une représentation du corps enseignant primaire, et qui seraient appelées à discuter les questions sur lesquelles le ministre jugerait utile de les consulter. À cet effet, il a convoqué à Buda-Pest, dans le courant d’août, une première réunion, qui s’est trouvée composée de 194 délégués, et qui, sous la présidence de l’inspecteur général Békey, a discuté un ordre du jour préparé par Je ministre et comprenant douze questions : L’assemblée s’est divisée en un côté droit, formant la majorité ministérielle, et un côté gauche, qui comprenait environ un tiers des délégués ; aussi les débats ont-ils été assez vifs. La discussion la plus intéressante a été celle qui a eu lieu sur la question de la discipline ; nous avons le regret de constater qu’aucun orateur ne s’est déclaré adversaire des châtiments corporels ; une proposi-