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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1881.djvu/613

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UN COMITÉ CANTONAL D’INSTRUCTION PUBLIQUE

sement académique d’Orléans, enfin de quelques observations importantes sur certains articles de l’Ordonnance qui peuvent présenter de l’ambiguïté adressées, au Comité par M. le sous-préfet. Le mot ambiguïté me paraît peu respectueux pour celui qui a rédigé l’Ordonnance.

« Après quoi — je transcris le texte sans m’arrêter à en relever les incorrections ou impropriétés — le président a fait observer au Comité que le bien voulu par l’Ordonnance, et qui devait faire en ce moment l’objet de leurs recherches et de leur sollicitude, se réduisait à deux choses : 1° procurer l’instruction primaire aux communes qui sont privées de cet avantage ; 2° améliorer l’instruction dans les communes où il y a déjà des instituteurs autorisés ou non, en s’assurant de la capacité, de la conduite et des principes religieux et politiques de ces instituteurs, de l’ordre et de la discipline qu’ils observent dans leur école, et en procurant, s’il y a nécessité, leur remplacement par des sujets meilleurs.

» Et un membre du Comité ayant observé qu’on ne pouvait en ce moment délibérer sur ces deux objets faute de documents certains sur l’état des écoles, il a été arrêté par le Comité qu’il serait écrit par le président à tous les curés du canton, et par M. le maire aux maires de chaque commune à l’effet d’obtenir les renseignements dont on a besoin. »

Ainsi à peine installée et maîtresse du pouvoir, la Restauration porte son attention sur l’état de l’instruction primaire : c’est une pensée qui lui fait honneur. Vous me direz qu’elle s’en occupe pour peser sur elle et s’en ’emparer : cela même est une pensée gouvernementale dont