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périodiques. — La Philosophie positive.

Les rapports de réducation avec l’instruction, (Ch. Robin).

Notes sociologiques (E. de Roberty).

Le positivisme dans l’éducation (L. Narval).

Du devoir de l’homme envers lui-même et envers ses semblables (E. Littré).

Considérations sur la constitution de la science sociale (Guarni de Vitry).

Étude sur les progrès du positivisme (E. Littré). (Ce dernier article est la reproduction de l’intéressante préface que M. Littré a ajoutée à la 4e édition du cours de philosophie positive d’A. Comte et dans lequel il montre les progrès de l’esprit positif sinon du positivisme lui-même. (Il y a un tirage à part de cet article. — J. B, Baillière).


Revue de théologie et de philosophie. Dirigée par MM. Daudiran et F. Astié n° 4 (1876), et n° 1 (1877).

Le secret de Swedenborg de H. James, par Ph. Roget. — La philosophie de M. Renan, par M. J. Gindraux. — La pensée et la réalité, par A. Spitz.


CORRESPONDANCE

xxMonsieur le Directeur,

Dans le numéro de la Revue du 1er décembre 1876 M. Léon Dumont m’a fait l’honneur de rendre compte de mon Histoire naturelle des sentiments ; je lui en témoigne ici ma reconnaissance. La grande divergence entre nos principes exige des explications détaillées qui paraîtront prochainement dans la Revue philosophique trimestrielle de M. le docteur Avenarius. Ici je veux seulement protester contre ses critiques sur la manière dont je comprends la question.

M. Léon Dumont croit que, dans l’analyse du plaisir et de la douleur, l’on peut et l’on doit aller plus loin que je ne l’ai fait dans mon opuscule où je me suis appuyé sur Lotze. En cela il a complètement raison, et dans mon Analyse des sentiments, qui doit bientôt paraître, il trouvera que je suis allé beaucoup plus loin. Ce serait une autre question de savoir si dans une conférence publique et dans un travail préliminaire il était possible et nécessaire d’aller plus loin. On peut adresser la même réponse au reproche, que je néglige partout de montrer l’application aux cas particuliers de la théorie générale du sentiment. Une leçon publique n’est pas un compendium.