Page:Revue philosophique de la France et de l'étranger, XXIII.djvu/102

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
92
revue philosophique

non les fanatiques, mais les sceptiques, si la volonté de ceux-ci ne se ressentait de la mollesse de leur pensée et s’ils ne se montraient aussi inconséquents en général dans la poursuite de leur but que dans l’application de leurs principes.

Sous la réserve des observations précédentes, je crois devoir louer, en finissant, le travail de M. Loria, fruit d’une méditation érudite et savante, précisément parce que j’y vois briller surtout le côté dont je l’accuse d’avoir négligé l’étude dans la Vie des sociétés, je veux dire le côté logique. Assurément, les considérations d’ordre pratique ne l’arrêtent pas et c’est un mérite chez un théoricien.

G. Tarde.