Page:Revue philosophique de la France et de l’étranger, tome I, 1876.djvu/12

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qu’un historien encourrait de graves reproches, s’il n’étudiait d’abord les travaux antérieurs aux siens ; en philosophie, au contraire, rien n’est plus commun que l’ignorance de ce qui se fait autour de nous. De là ce travail de pensée solitaire qui, pour une œuvre originale, aboutit presque toujours à des répétitions inutiles ou à la stérilité. La Revue s’efforcera de venir en aide à tous ceux qui pensent que pour trouver il ne suffit pas de se renfermer en soi-même, en leur fournissant ce qu’elle demande avant tout à ses collaborateurs : des faits et des documents.