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Page:Revue philosophique de la France et de l’étranger, tome IX, 1880.djvu/82

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Aussi je pense que, si l’on essaye de définir la nature des attributs de l’homme et de voir quelles sont les facultés qu’il possède en commun avec les animaux inférieurs et quelles sont celles qu’il possède seul par suite de son organisation supérieure, nous devons conclure que le langage, pris dans son sens le plus large, existe sous sa forme rudimentaire chez les animaux inférieurs.

Considérant que l’homme est un animal, que plusieurs de ses fonctions sont communes à tout être vivant, et que nous n’avons aucun pouvoir de le dégrader de la position qu’il occupe, peu importe que la faculté du langage ait ou non ses rudiments chez les animaux inférieurs. Du point de vue physiologique, il est très utile de faire une comparaison. Pour ma part, je m’attendrais plutôt à trouver la plus grande différence entre l’homme et les animaux dans le peu de connaissance artistique que ceux-ci possèdent.

Dr Samuel Wilks,
Membre de la Société royale de Londres.

(Extrait de The Journal of mental science.)