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Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/21

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PILE-ÉTALON
POUR LA MESURE DES FORCES ÉLECTROMOTRICES[1].

Toute pile constante, dont la f. e. m. est connue, peut servir de témoin dans la mesure des différences de potentiel ; mais, pour constituer un étalon sûr et commode, un couple doit posséder un ensemble de qualités qu’on ne trouve réunies dans aucune des piles destinées aux usages courants.

Il faut qu’une pile-étalon ait une f. e. m. constante, non influencée par les variations de la température ; son montage, simple et commode, doit ne comporter que des matériaux faciles à obtenir ou à préparer.

Pour se prêter aux mesures par les méthodes galvanométriques, qui sont très employées et parfois seules employables, le couple-type doit être apte à fournir un courant faible (un milliampère au plus). Il est utile alors que sa résistance soit assez petite pour être négligeable en présence des résistances de 1000 à 20000 ohms que comportent les circuits galvanométriques. Enfin, on pourrait souhaiter, par surcroît, que la f. e. m. de l’appareil fût précisément égale à un volt, pour simplifier les calculs : cette dernière condition

  1. Société Française de Physique, séance du 16 novembre 1883 ; Société d’Encouragement, procès-verbal de la séance du 11 janvier 1884 ;

    L’Électricien, du 1er décembre 1883 ;


    La Nature, du 8 décembre 1883.