ne sont qu’un moule, mais qui impose sa marque aux états de conscience intellectuels et affectifs. Judd dit avec raison : « Le mot attitude est le seul qui puisse être appliqué d’une manière appropriée à la fois à la réaction personnelle et au processus mental. »
Entre toutes les attitudes, la principale est, sans contredit, l’attention, quoique la psychologie allemande en ait peu ou point parlé : elle est un état, une disposition, une posture de la conscience qui consiste en effort et en spécialisation. Il n’y a rien de plus à porter à son compte comme manifestation psychique.
On a donné comme types d’attitude le doute, la conviction, la surprise, l’étonnement. Il y en a d’autres, mais si la définition est fatalement vague, ces exemples suffisent à la préciser et à fixer les idées.
Les attitudes ont pour nous un double intérêt par leurs rapports avec l’activité motrice et avec la vie inconsciente de l’esprit.
1oSur leur nature on a été sobre de théories et vague comme conclusion[1]. Les uns lui attri-
- ↑ On trouvera un exposé critique des travaux allemands, dans Titchener : On the experimental Psychology of Thought